Dans nos sociétés modernes, un mal insidieux se propage sans bruit : l’inflammation chronique de bas grade. Contrairement à l’inflammation aiguë – réponse normale de notre corps à une blessure ou infection – l’inflammation chronique est silencieuse, diffuse et persistante.
L’immunonutrition : quand l’alimentation parle à notre système immunitaire.
L’immunonutrition est une approche scientifique qui étudie les interactions entre nutriments et système immunitaire. Elle vise à moduler ce dernier en renforçant ses défenses tout en limitant les réactions inflammatoires inappropriées.
C’est bien plus qu’un régime : c’est une stratégie préventive de santé intégrative.
Les piliers de l’immunonutrition anti-inflammatoire
1- Miser sur les aliments anti-inflammatoires
Certains nutriments agissent comme de véritables modulateurs immunitaires :
2 – Éviter les déclencheurs inflammatoires
Certains aliments peuvent entretenir une inflammation silencieuse :
- Sucres rapides et excès de glucose
- Gras trans (produits ultra-transformés)
- Gluten et lactose (chez les personnes sensibles)
- Additifs alimentaires (nitrites, glutamate…)
Des tests comme ImuPro permettent d’identifier des sensibilités alimentaires retardées, sources d’inflammations chroniques.
Personnaliser son immunonutrition grâce au test ImuPro
Chaque corps est unique, et ce qui déclenche une inflammation chez une personne peut être neutre pour une autre. C’est là qu’intervient le test ImuPro, un outil précieux pour le biohacking nutritionnel.
Ce test sanguin analyse la présence d’anticorps IgG spécifiques à différents aliments, permettant d’identifier ceux qui pourraient provoquer une inflammation silencieuse dans votre organisme. En combinant les résultats du test ImuPro avec une alimentation anti-inflammatoire, vous adoptez une stratégie sur-mesure qui maximise les chances de réduire efficacement l’inflammation chronique.
Pourquoi faire un test ImuPro en complément de l’immunonutrition ?
- Détecter vos aliments inflammatoires personnels et éviter les tentatives d’éviction au hasard
- Optimiser votre plan alimentaire en ciblant précisément les sources potentielles d’inflammation
- Suivre un protocole d’éviction et de réintroduction fondé sur des données objectives
- Réduire les symptômes chroniques parfois résistants aux conseils nutritionnels classiques
En somme, l’immunonutrition devient alors un vrai programme personnalisé, fondé sur la science et votre biologie individuelle.
Renforcer le microbiote intestinal
Un microbiote déséquilibré peut activer la perméabilité intestinale (“leaky gut”) et favoriser l’inflammation. Pour le soutenir :
- Prébiotiques (fibres)
- Probiotiques (aliments fermentés : kéfir, choucroute crue…)
- Éviction des antibiotiques et excès d’alcool
Renforcer le microbiote intestinal
L’immunonutrition n’agit pas seule : elle s’intègre dans une stratégie anti-inflammatoire globale qui inclut :
- Sommeil réparateur
- Activité physique modérée mais régulière
- Gestion du stress (respiration, méditation, cohérence cardiaque)
- Réduction de l’exposition aux toxines environnementales
Biohacking et auto-expérimentation
L’approche biohacking complète l’immunonutrition avec une démarche d’auto-quantification :
- Tests d’ hypersensibilité alimentaire (IgG, microbiote…)
- Journaux de suivi : énergie, digestion, humeur
- Protocoles d’éviction / réintroduction
- Suivi via objets connectés (glycémie, HRV, sommeil)
L’immunonutrition, c’est manger pour dialoguer intelligemment avec son système immunitaire.
C’est une invitation à reprendre le pouvoir sur sa santé, en choisissant chaque jour des aliments qui apaisent plutôt que d’inflammer.